Samson

 

Ver

Notes

Juges 13

Vie prénatale. Pas d’alcool pendant la grossesse. Psaume 139 et Luc 1.41.

 

Unité du couple. La conviction de l’un devient la conviction du couple.

Pas de doute dans la prière de Manoah, ni dans ses premiers mots à l’Ange de l’Eternel.

3

Les grandes délivrances et les grands projets de Dieu commencent par un enfant confié à des parents.

Isaac à Abraham et Sara

Joseph à Jacob et Rachel

Moise à Amram et Jochebed

Samson à Manoah et sa femme

Samuel à Elkana et Anne

Jean à Zacharie et Elisabeth

Jésus à Joseph et Marie

5a

Le Nazaréen (Nb 6) : pas de fruit de la vigne, pas de contact avec un mort, les cheveux longs. C’était la responsabilité des parents d’enseigner Samson et de lui faire prendre le chemin de son appel, et de lui faire respecter son nazaréat durant son adolescence et sa jeunesse.

5b

Il commencera à sauver Israël de la main des Philistins. Ce seront les prières de Samuel et l’action de David qui termineront le travail commencé par Samson (2 Sam 5.25)

18

Pourquoi demandes-tu mon nom ? C’est la même question et la même réponse que celle entre Jacob et le même Ange de l’Eternel à Péniel. Gen 32.39. Mais Manoah et sa femme apprennent plus : il est merveilleux. Esaie 9.6

19

Il fait ensuite une chose merveilleuse, en accord avec son nom.

20

Le fait de monter au ciel dans la flamme d’un sacrifice est un beau symbole de la résurrection : élevé au ciel après le sacrifice et la mort de la croix.

23

Pragmatisme et bon sens de l’épouse, plus approprié que la théorie de Manoah.

24

Le couple Manoah est impressionnant de piété et de sagesse dans un temps de ruine très grand. « Et l’enfant grandit et l’Eternel le bénit ». Seule mention dans le livre des Juges. Nous verrons par la suite que l’influence et l’enseignement des parents aura été très bénéfique dans le respect du nazaréat, le fait de crier à Dieu par la prière, le fait de se battre pour son peuple. En revanche, au sujet des femmes, Samson n’a pas écouté ses parents. Dans une éducation, les parents ne peuvent pas tout contrôler, tout influencer, tout obtenir, mais il reste toutefois beaucoup de choses

 

Samson était un champion solitaire, mais pas un conducteur. Il était un homme de foi d’après Heb. 11.32

Juges 14

Il va, voit une femme, le raconte à ses parents. Prenez-la-moi pour femme. Elle plait à mes yeux.

Il est positif qu’il en parle à ses parents.

Il est positif que les parents aient exprimé leur désaccord.

Ensuite, la responsabilité du jeune demeure entière. Toutefois, il est important en matière de mariage, d’en parler à ses parents « avant que tout soit décidé » et d’être attentif à leurs conseils.

14.1

Il est bien qu’il parle à ses parents au sujet de cette femme. Nombreux sont ceux qui ne parlent pas à leurs parents de ce sujet si important.

 

Ce jeune homme privilégié dans son éducation prend pourtant une mauvaise décision à l’occasion de son mariage, n’écoutant ni la parole (Deut 7.3), ni ses parents. Cette situation nous est-elle familière ? Que les messages d’encouragement qui suivent, nous encouragent nous aussi, quant à l’œuvre de Dieu pour et en nos jeunes, même si plusieurs d’entre eux ont pris, à l’occasion du mariage un chemin de propre volonté.

 

Samson est fort par son don, mais faible moralement. C’est un peu le tableau de l’assemblée de Corinthe.

4

Verset 4 étonnant. Un verset difficile à inventer sans l’inspiration divine. Marque d’authenticité du récit.

4

Son cœur est partagé. Il veut tendre la main gauche au monde tout en le combattant par la droite, mais Dieu tient compte de ce désir profond de révolte contre l’envahisseur.

4b

Saisissant l’occasion parce que les jours sont mauvais. Eph 5.16

Les voies de Dieu s’accomplissent malgré tout et en dépit de nos voies. Mais la fin ne justifie pas les moyens. Nous sommes aussi responsables des moyens.

Samson est une leçon d’énergie : il cherchait une occasion et il finit par la trouver alors que la plupart se seraient arrêtés en chemin.

 

5

Il traverse une vigne : pas le meilleur endroit pour un Nazaréen. Source de la joie terrestre : un lion peut s’y cacher.

La présence d’un Nazaréen dans une vigne produit le rugissement. Une vie de consécration et de séparation produit une hostilité, une moquerie, une pression du monde. C’est le lion. Il faut y résister et ne pas fuir. Nous fuyons la chair, mais nous combattons contre le lion. Résistez au diable et il s’enfuira de vous. « Résistez-lui, étant fermes dans la foi. » 1 Pierre 5.9

 

-         1 Cor 6.18 fuyez la fornication

-         2 Tim 2.22 fuyez les convoitises de la jeunesse

-         1 Tim 6.9 fuis ces choses (amour de l’argent)

-         1 Pierre 2.11 Abstenir des convoitises charnelles.

Souvent nous combattons la chair et fuyons devant le diable.

 

5-9

Samson, solitaire, vit son exploit tout seul et ne s’en vante pas auprès de ses parents. Nous avons aussi des victoires dans nos vies, secrètes, et qui auront de l’importance plus tard. Ne nous en vantons pas. David aussi, a conservé le secret de sa victoire contre le lion et l’ours jusqu’au moment approprié pour le révéler.

 

5

Christ rencontre le Serpent au désert et le lion à la croix.

Samson rencontre le Serpent dans la femme de Thimna et le lion sur le chemin.

 

6

Mais dans tout combat contre le diable et ses anges, c’est le Seigneur, c’est l’Esprit qui nous aide. Pas de combat sans l’armure de Dieu Eph 6

 

9

Très beau geste d’un jeune adulte en train de marcher avec ses parents déjà âgés, et qui va chercher du miel et leur en donne.

Un jeune, dans son énergie va chercher la douceur et  la nourriture de la parole pour « en manger en chemin ». Il doit aussi faire partager cette nourriture aux autres, ses parents, les personnes âgées de l’église.

 

10

Fête du mariage. On retrouve le principe biblique de mariage officiel devant les hommes, les autorités, la communauté, l’eglise.

12

La façon dont Samson pose son énigme, est une façon arrogante et pleine de frime, ce qui sera le piège pour Samson plus tard dans sa vie, avec Dalila.

Il a aussi mis en danger sa jeune épouse.

 

14

L’énigme de Samson est poétique et belle en soi. S’il en a été frappé lui-même, c’est qu’elle contient un enseignement, ce qui nous encourage à nous laisser enseigner par les phénomènes de la nature.

 

De celui qui mange est sorti le manger et du fort est sortie la douceur.

 

Il y a dans la vie des retournements de situation : ce qui nous effrayait, ce qui était une difficulté insurmontable, devient source de nourriture, de force et de douceur.

 

14.14

Le fruit de la victoire de Christ à la croix a mis entre nos mains toutes les bénédictions célestes. Elles se trouvent pour nous dans la dépouille de l’ennemi terrassé. Et si nous-mêmes, remportant sur lui une victoire désormais facile, nous le traitons en adversaire vaincu, notre âme sera remplie de force et de douceur.

14.14

L’énigme de Samson, c’est l’énigme de Dieu : l’ennemi fait son œuvre comme le fort et le mangeur, tandis que Dieu dans sa grâce victorieuse le force à produire de la nourriture et de la douceur, tirant le bien du mal.

Deux exemples du début de la Genèse illustrent ce principe.

Dans la création, Dieu a vu que tout était bon et il s’est reposé. Après la chute, il introduit son fils dans le mystère de la semence de la femme et en image dans les victimes qui ont fourni les vêtements de peau.

Même Adam voit en Eve avant la chute : ose de ses os et chair de sa chair. Après la chute, il voit en elle la mère de tous les vivants.

Noé, dans un monde de jugement et de mort, sort de son arche qui l’a sauvé, et offre un sacrifice.

Et l’Eternel flaira une odeur agréable et dit en son cœur : je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de l’homme.

La nuée témoignait que le mangeur avait fait son œuvre de mort et de désolation, mais l’arc en ciel témoignait de la douceur de la nourriture qui en découlaient maintenant.

14.14b

Le monde à la fête ne peut  comprendre le mystère de la source de joie et de nourriture du croyant, qui doit pourtant rester discret.

 

14.16

Triste mariage où Samson est trompé et par sa femme et pas son beau-père.

 

14.16

Il trahit son premier secret à une femme. C’est surtout elle qui trahit par peur de représailles, mais on entrevoit déjà chez Samson les premiers signes de ce qui le conduira à sa perte. Certaines racines anciennes manifestent leurs fruits plus tard.

 

14.17

Il résiste au rugissement du lion mais pas aux larmes de sa femme.

 

14.17

Les secrets que Samson ne partage qu’avec Dieu seul, sont des images pour nous de la communion avec Dieu. A mesure que Samson laissera partir ses secrets, la force spirituelle de sa vie va diminuer.

 

15.1

Demander pardon à sa femme après la colère. Mais ne pas laisser le soleil se coucher sur son irritation.

 

15.2

Sa jeune sœur n’est elle pas plus belle qu’elle ? Quelle triste comparaison entre deux sœurs dans la bouche d’un papa.

 

Ce que le monde donne à l’enfant de Dieu n’a aucune valeur et ne peut satisfaire son cœur.

 

15.4

L’Esprit de Dieu ne le saisit pas dans l’entreprise des chacals, contrairement aux versets 14.6 et 15.14

 

Cant 2.15 : les petits renards qui ravagent les vignes.

Neh 4.3 : si un renard y montait, il ferait crouler leur muraille.

 

Les blés, même en possession des Philistins, ne doivent jamais être brûlés mais rendus au peuple de Dieu. Gédéon battait du froment dans le pressoir, tandis que Samson brûle les blés.

Le respect des plantations et de la nourriture se trouve aussi dans Deut 20.19 où l’on n’utilisait pas les arbres fruitiers dans un siège.

 

Samson et ses 300 chacals affublés de torches est en triste contraste avec Gédéon et ses 300 hommes équipés eux aussi de torches.

 

Il nous arrive d’opposer la chair à la chair, le mal au mal, de perdre notre contrôle et d’agir sous la colère avec des conséquences désastreuses.

Si vous vous mordez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez consumés l’un par l’autre.

 

Jacq 3.5 : voici un petit feu, quelle grande forêt allume-t-il. La langue est un feu.

 

Malheureusement au feu répond le feu et à la violence, la violence.

 

15.8

La caverne est un lieu adapté au nazaréen.

 

15.11

Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous ? Que nous as-tu fait ?

-         La réaction des Gadaréniens face au Seigneur qui avait délivré Légion Marc 5.17

-         Les chefs religieux : nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. Luc 19.14

-         Nous n’avons pas d’autre roi que César. Jea 19.15

-         Jean 11.48 si nous le laissons faire (que nous as-tu fait) tous croiront en lui et les Romains viendront et ôteront et notre lieu et notre nation.

 

15.11

« Ils se disent être juifs, mais ils ne le sont pas. » Apo 3.9 Ne sommes nous pas parfois de ceux qui préfèrent rester sous la domination des habitudes, de la tradition, des lois plutôt que de rester dans la liberté et la force de l’action de l’Esprit ?

 

15.12

Le peuple refuse la liberté apportée par l’action de l’Esprit. Ils veulent rester sous l’esclavage de la loi, comme les Galates.

 

15.12

« Jurez-moi que vous ne vous jetterez pas sur moi » : l’homme de Dieu n’est jamais contre le peuple de Dieu, quel que soit son état. Notre lutte n’est jamais contre le sang et la chair, jamais contre les personnes, les frères et sœurs, tout comme les non-croyants.

 

15.13

Ce qui nous lie et nous ôtent notre liberté, ce sont des cordes neuves.

 

15.13

Et ils le lièrent…on pense au Seigneur Jèsus sur lequel ils ont posé leurs mains et l’ont lié. Dans son cas, les cordes n’ont pas coulé de dessus ses mains. Jea 18.12 et Marc 14.46

 

15.16

La mâchoire et le monceau sont deux mots identiques en Hébreux Chamohr. Il y a jeu de mot et poésie autour de cette victoire.

La bible est pleine d’étapes marquantes célébrées par une poésie, un chant.

 

15.17

La victoire est remportée par un moyen humble, mais Dieu associe son nom à cette victoire. Dans les mains de l’Esprit nous pouvons remporter des victoires.

 

15.17

Sachons jeter les instruments ! et rendre la gloire et la confiance à Dieu seul et ne pas nous attacher à ses instruments. Le serpent d’airain de Moise et l’ephod de Gédéon sont devenus des pièges pour le peuple 2 Rois 18.4b et Juges 8.27

 

15.18

Le combat ne désaltère pas. Il faut un contact à la source. La parole doit nous rafraichir personnellement.

 

15.18

L’argument de la foi : puisque tu as fait de grandes choses, pourquoi n’en ferais-tu pas encore de plus grandes ?

 

L’eau jaillit toujours pour la foi, où que ce soit, à n’importe quel moment

 

Samson, homme de foi d’après Heb 11.32

 

 

En-Hakkoré. La source de celui qui crie. Soyons de ceux qui crient à Dieu et faisons l’expérience de la source rafraichissante. Car nous le savons par 1 Cor 10 ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait et le rocher était le Christ.