Quels outils sur le chantier de l’unité ?
Nous avons surtout parlé de l’unité de l’Eglise en général et non pas au niveau d’une assemblée locale.
1 Lectures
Jn 17,21 : L’unité, c’est ce que le Seigneur veut et c’est un témoignage
1 Cor 12,13 : Cette unité existe fondamentalement, rien ne peut l’altérer, mais elle n’est pas toujours visible.
Eph 4,3 : Ce qui relève de notre responsabilité, c’est l’unité de l’Esprit, c'est-à-dire avoir une même pensée qui est celle du Saint-Esprit.
Luc 11,23 : Tous les moyens ne sont pas bons, on peut disperser en voulant unir.
1 Cor 11,19 : La division vaut mieux que la confusion.
2 Tim 2,19 : Un chrétien fidèle doit se séparer de ceux qui pratiquent l’iniquité.
2 Solutions débattues
-Catholicisme : Tous « redevenir catholiques » : Se rallier à l’église la plus représentée. Cela pose beaucoup de problèmes de conscience car des fondements de la foi sont en cause.
-Cène : Au moins partager la cène avec tous. Ce serait une bonne consolation. Mais les non-chrétiens ne seront pas là pour le constater et la conception de la cène n’est pas uniforme.
-Collaboration : Faire des projets ensemble, évangéliser… Au temps d’Esdras et Néhémie, travailler ensemble unit les juifs. C’est un bon témoignage.
-Etude biblique : Aborder objectivement les sujets qui nous divisent devant la Bible. C’est un travail en profondeur. Mais la Bible n’a pas la même autorité pour tous.
-Fédérations : Cela peut aider à des rapprochements, mais il ne faut pas que cela crée plus de divisions si toutes les églises d’un groupe ne sont pas d’accord pour adhérer. Nos asemblées devront se prononcer prochainement par rapport au CNEF.
-Jeunesse : Profiter de l’enthousiasme de la jeunesse pour gommer les différences : Les GBU et autres groupes sont un bon terrain pour s’apprécier les uns les autres. Mais d’une manière générale, la jeunesse manque de fondements pour construire une unité solide.
-Localité : Chercher à se réunir avec tous les vrais chrétiens de son village ou de son quartier. C’est très idéaliste ; dans la pratique, ce sera mal vu par les églises établies ; l’entente peut s’avérer difficile.
-Œcuménisme : Faire des compromis. Sans doute qu’il le faut sur des points mineurs, mais trouver un juste milieu crée plus de problèmes que ne rien changer car personne n’est content.
-Pardon : C’est sans doute nécessaire par rapport aux blessures du passé. Jean-Paul 2 a fait des efforts dans ce sens. La jeunesse est un atout dans ce domaine.
-Pastorales : Des rencontres entre responsables d’églises dans les grandes villes. Cela aide beaucoup ; on peut échanger des informations, s’inviter, faire des projets en commun.
-Persécution : Si la France devenait une république islamique, nous réunirions-nous en cachette avec les chrétiens les plus proches de nous ? sans doute, mais ce n’est pas totalement certain. ce serait la preuve que tous nos clivages n’ont pas lieu d’être.
-Prière : Le moyen le plus incontestable ; à faire régulièrement.
-Séparation : « La séparation est la puissance de l’unité » : Cette phrase nous parait juste dans les cas extrêmes, mais absurde et dangereuse quand on l’utilise pour justifier des séparations sur des points mineurs ou des querelles humaines.
-Tolérance : Il en faut un peu mais on ne peut pas tout accepter.
-Tant pis : Se dire que les efforts sont vains, et que la seule manière de réunir est de ne pas se diviser… Concrètement c’est assez vrai. On peut aussi considérer les dénominations comme une richesse pour une église à la portée de tous.
3 Conclusion
Ayons des sentiments fraternels vis-à-vis de tous les chrétiens. Si ça ne se concrétise pas par un seul lieu de culte, que le monde voie au moins dans toutes les autres occasions qu’il y a de l’amour entre nous.