Sketch
d’intro 1 Pierre
P : (entre portant une bible et des
notes, traverse la scène) Bonjour, bienvenue à l'étude de bible. La semaine
dernière nous avons arrêté à Hébreux 11 v 35. Revenons de nouveau au v27 pour
un rapide résumé des grandes choses que ces croyants de l’ancien testament
pouvaient accomplir en faisant simplement confiance au Seigneur. Chapitre 11,
vers 27 d'Hébreux. (lit)
« Par
la foi, Moïse quitta l’Égypte, ne craignant pas la colère du roi, car il tint
ferme, comme voyant celui qui est invisible.
Par
la foi, il a fait la pâque et l’aspersion du sang, afin que le destructeur des
premiers-nés ne les touchât pas.
Par
la foi, ils traversèrent
Par
la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour sept
jours durant.
Par
la foi, Rahab, la prostituée, ne périt pas avec ceux
qui n’ont pas cru, ayant reçu les espions en paix.
Et
que dirai-je davantage ? Car le temps me manquera si je discours de
Gédéon, de Barac et de Samson et de Jephté, de David
et de Samuel et des prophètes, qui par la foi subjuguèrent des royaumes,
accomplirent la justice, obtinrent les choses promises, fermèrent la gueule des
lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, de
faibles qu’ils étaient furent rendus vigoureux, devinrent forts dans la
bataille, firent ployer les armées des étrangers. Les femmes reçurent leurs
morts par la résurrection »
N'est-ce pas merveilleux ce que
la foi peut faire ? ! ok (tourne la page), passons au
chapitre 12.
P : « C’est pourquoi, nous
aussi, ayant une si grande nuée de témoins… »
A :
(se lève dans l’auditoire) Excusez-moi.
P :
Oui ?
A :
Vous n’avez pas fini le chapitre 11.
P :
Je sais, mais nous passons au chapitre 12. (Il lit) « C’est
pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins… »
A :
Excusez-moi.
P :
(irrité) Oui ?
A :
Au sujet de la foi, il y a des enseignements très importants à
la fin du chapitre onze.
P : Oui, je suppose qu’il y en a. Mais
nous passons par-dessus. (il lit) « C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande
nuée de témoins… »
A :
Excusez-moi.
P :
(irrité) Quoi !
A :
Vous avez seulement lu la moitié du dernier verset.
Ne devriez-vous pas, au moins, lire le reste du vers ?
P : Non
A : Bon ben, c’est pas
grave, je vais le lire
P : C’est
pas possible
A :
La dernière partie du verset dit (il lit) : « et d’autres furent
torturés, n’acceptant pas la délivrance, afin d’obtenir une meilleure
résurrection »
P :
Je n’aime vraiment pas ce passage.
A :
Écoutez, pendant que je lis, je pourrais aussi bien
lire le reste des versets du chapitre.
P : Je ne souhaite
vraiment pas que vous … (se tenant l’abdomen, réagit à chaque mot de violence
avec un sentiment de nausée et de dégoût toujours plus fort)
A : (il lit avec emphase
les mots violents) « et d’autres furent éprouvés par des moqueries et par des
coups, et encore par des liens et par la prison ; ils furent lapidés,
sciés, »
P :
(en gémissant) horrible
A :
« ils moururent égorgés par l’épée ; ils errèrent çà et là, vêtus de
peaux de brebis, de peaux de chèvres, dans le besoin, affligés,
maltraités. Le monde n’était pas digne
d’eux Ils errèrent dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les
trous de la terre. »
P :
Stop ! Arrêtez !
A :
Qu’est-ce qu’il y a ?
P :
Je sens que je vais être malade. Voilà ce qu'il y a.
Je déteste ce passage. J’ai envie de vomir chaque fois que je les lis. Je ne
sais même pas pourquoi ils sont dans
A : sciée en deux
P : (se tenant le ventre)
Arrêtez ça ! (il descend de l’estrade, regarde la
pièce tout autour) Quelqu’un aurait-il un
aspirine ? ou un Doliprane ?
A : Il y a de bonnes
nouvelles ici, vous savez.
P : Des bonnes
nouvelles ? Qu’y a-t-il de bon à propos de… à propos de…
A : d’être scié en
deux ?
P : Je sens que je vais
être malade
A : Attendez. Je n’ai toujours
pas fini avec Hébreux 11. Il y a bonnes nouvelles ici.
(il lit) « ces personnes
ont toutes été approuvées pour leur foi, pourtant aucune d’elles n'a reçu ce
qui avait été promis…. »
P : ça ne ressemble pas à
de bonnes nouvelles, pour moi.
A :
Voici le tout dernier vers d’Hébreux 11. Écoutez. (il lit) « Dieu avait projeté quelque chose mieux pour
nous…
P :…J’espère bien
A : … afin que seulement
ensemble avec nous, ils parviennent à la perfection. »
P : C'est
ridicule ! Comment quelqu'un peut-être rendu parfait après qu'il ait été… (se tenant le ventre, le doigts pointé sur A) Ne le dites
pas ! Surtout ne le dites pas ! (il regarde tout
autour de la salle) quelqu’un aurait-il un Eferalgan ?
ou un dafalgan ? Quelqu'un ?
A : Bon, c’est le point le plus important
de l’épître aux Hébreux non ?
P : Quel
point ? Avoir la nausée ? (regards autour de la salle)
je pense que je devrais chercher un endroit pour me coucher.
A :
Le point que si toutes ces personnes de l’Ancien
Testament ont supportées les persécutions sans le privilège que nous avons de
connaître le Sauveur personnellement, le MOINS que nous pouvons faire, puisque
nous connaissons le Sauveur, c’est de tenir ferme, c’est de marcher avec
espérance, jusqu'à ce que Jésus revienne et transforme nos corps en des corps de
résurrection.
P : (s’avançant vers la
sortie, se tenant la tête et le ventre)Je suis sûr que
mon corps de résurrection n’aura pas besoin de dolliprane.
(Se tournant vers l’auditoire).
A : Excusez moi.
P : qu’est-ce qu’il y a
encore ?
A : N’y a-t-il pas un
texte qui nous enseigne comment avancer avec espérance quand ont est au milieu
des difficultés, des persécutions ? N’y a t il pas un modèle ?
P : Mais si, la première épitre de Pierre, par exemple parle de ce sujet.
A : On pourrait l’étudier,
peut-être ainsi ça vous ferez moins peur d’être…
P : chut ne dites rien, (s’asseyant
en se tenant le ventre)
B : (se lève dans
l’auditoire) Excusez-moi, j’en ai un peu assez de votre insistance sur les
persécutions, c’est très négatif tout ça, et puis vous monopolisez un peu la
parole !!
C :
(se lève dans l’auditoire) Excusez-moi, pour ce qui est de monopoliser la
parole je suis d’accord. Par contre ce n’est pas inintéressant de parler de
persécution car la Bible ne nous prédit- elle pas des temps de la fin
difficiles. Faut peut-être s’y préparer ?
B : oui ! oui ! C’est vrai, mais à priori, en France, ce n’est
pas pour demain.
C :
ça peut arriver plus vite que prévu. De toutes façons, sans être persécuté, on
est tous, à un moment ou l’autre, l’objet de moquerie, de calomnie, de mépris.
Comment réagir ?
A :
(reprenant la parole en levant discrètement le doigt) Si je peux me permettre, cela
nous aide à trouver, ou retrouver, les vrais priorités. On est tous le nez dans
le guidon, avec tous nos petits soucis de la vie courante et on oublie
l’essentiel, on manque de perspective, on a perdu de vue le bout de la route,
l’objectif…
B : Voilà qu’il est
reparti à nous faire un grand discours
C :
C’est quand même vrai que si on pense à tout le plan de Dieu pour nous, à ce
qu’il a en vue pour notre avenir éternel, la place qu’il veut nous voir occuper
avec lui, ça nous motive pour avancer qu’on ait des difficultés ou pas.
P :
(se relevant puis sortant) Bon, pour aujourd’hui, l’étude
est terminée. Et la prochaine fois tâchez d’être plus attentifs.